
Le lavoir au début du siècle dernier (Coll. Eric Messier)
La presse s’en est fait largement écho : notre lavoir, situé au lieu-dit « La fontaine Saint Martin » sera bientôt rénové. Foucarmont fait partie des rares communes du canton à posséder encore son lavoir. Cet élément du patrimoine, témoin du passé est, pour le Conseil Municipal et son Maire, Dominique Vallée, une richesse à mettre en valeur. Pour la commune elle-même bien sûr, mais aussi pour le territoire plus ou moins proche, plus largement.

Le projet retenu par le Conseil Municipal
En effet, dans le cadre d’un développement du tourisme à l’échelle du Pays et du canton, celui-ci sera rénové et mis en valeur dans les mois à venir. Globalement en bon état, sa toiture sera refaite entièrement, comme à l’origine, en ardoises. Le clin, sur les trois côtés, sera déposé au profit de la mise en place de murets bas ; le sol sera lui aussi rénové en béton désactivé dans lequel seront incluses des motifs composés de pavés de grès.
Tel est le souhait du Conseil Municipal qui a, pour ces travaux, sollicité diverses aides.
Ce projet est à rapprocher de la mise en valeur de la zone humide toute proche acquise par le Bassin Versant de l’Yères. La commune participera également à sa mise en valeur, par la mise en place d’un platelage, de panneaux didactiques, en vue de développer un rôle pédagogique à ce lieu en invitant les élèves des écoles, des collèges, entre autres, à venir y découvrir la faune et la flore locales.
Pourquoi ne pas inclure ce lieu, ainsi que l’église atypique de notre bourg dans une boucle de randonnée ? C’est le souhait formulé par M. le Maire d’autant plus qu’il serait possible de la prolonger vers l’Abbaye, lieu-dit hautement historique de la commune, où au XIIème siècle, les Comptes d’EU édifièrent une abbaye, détruite à la Révolution. Il y subsiste une partie du mur d’enceinte et surtout le moulin, superbement restauré.

L’abattage des arbres vieillissant en cours
Pour l’heure, et c’est un passage obligé, il fallait abattre les peupliers sénescents qui apportaient fraîcheur et ombre aux promeneurs par les chaudes journées d’été. Il en allait de leur sécurité ainsi que de la préservation de l’édifice.
Mais que l’on se rassure, la vingtaine de peupliers disparue sera vite remplacée par des essences plus adaptées au site (aulnes, saules….) qui lui redonneront tout le charme que nous lui connaissions.
Ce qu’en dit la presse :
Le Courrier Picard (02/01/2015)