« Le murmure des arbres, le chant des oiseaux, le ruissellement de l’eau, la douceur de l’herbe… C’est la poésie de la terre, si beaux, si doux… »
Il s’agit bien d’une carte postale et non d’un tableau de peintre impressionniste ; une telle scène aurait, en effet, probablement pu inspirer Monet ou Renoir.
L’Yères coule ici paisiblement dans un doux clapotis, se faufilant entre les plantes aquatiques, fonds sableux et quelques branches cassées par le vent ou la neige abondante de l’hiver qui a tant tardé à nous quitter.
S’asseoir ici quelques instants, seulement, et écouter les piaillements des oiseaux qui, avec une gaieté sans limite, saluent l’arrivée du printemps et préparent le nid douillet qui accueillera bientôt leurs petits.
Humer cette légère brise qui, chargée de l’odeur s’exhalant du sol encore humide, emporte avec elle celle des bourgeons naissants ou des feuilles fraîchement épanouies …
Oui, nous sommes bien à Foucarmont, à l’entrée de la rue des Canadiens (ainsi nommée en mémoire de nos Libérateurs), si calme, si fraîche, et là, si près de nous, nous pouvons toujours nous poser, comme le faisaient nos Anciens, pour goûter à ces quelques instants incomparables de bien être, de bonheur peut-être…